Méllidia entra et observa la chambre. Les murs de pièrres et le lit était tout ce qui était des plus pitoresque, mais elle était si épuisée qu'elle aurait pu dormir sur un plancher de bois si c'était le seul endroit possible. Elle enleva ses bottes et s'assit sur le lit. Elle se dévêtit et s'enroba dans les couvertures. Elle n'arrivait pas à trouver le sommeil. Elle tourna dans tout les sens, la laine lui héritait la peau. À force de se débattre, elle fini par s'imobiliser. Elle plongea dans le noir obscure infinie qui se trouvait derrière ses paupières. Elle respirait lentement, proche de s'endormir.
Puis, elle entendit un bruit. Elle ouvrit les yeux et sursauta en sentant la mains gantée d'un homme sur sa bouche. Elle cria, mais le son ne passait pas à travers la main de l'homme. Il la monta sur ses genous, gardant sa bouche fermée d'une main, et empoignant férocement son cou de l'autre. Il se pencha sur son orreille et lui chuchota:
''Pourquoi tu ne souris pas? Tu devrais sourire! Toujours!''
Il la plaqua contre le lit et la chevaucha alors qu'elle pleurait énergiquement. Comment s'était-il rendu ici? Pourquoi personne ne l'entendait pleurer? L'homme la frappa et elle cria. Puis il posa ses mains sur son cou et commenca à l'étrangler, continuant de lui crier :
''Souris! Souris sale putain!''
Alors que la respiration lui manquait, la jeune femme contracta ses joues et souria de tout ses dents. Les larmes coulaient tel la rivière tombait dans l'ocèan. L'homme serra plus fort, elle allait mourir. Le rire de l'homme résonna dans toute la pièce, noyant ses orreilles.
Elle ouvrit les yeux et se rendit compte qu'elle était seule. Elle porta sa main a son cou et ne sentit aucune blessure. Ce n'était qu'un mauvais rêve, un mauvais souvenir... Elle s'endormis, non sans avoir pleurer, le visage encré dans son orreiller.