Éloignées des combats

Méllidia avait entraîné Sariah très loin à travers les arbres qui semblait voukoir étouffer les deux femmes. À plusieurs reprise, sa robe c'était prise dans des branches, la déchirant à plusieurs endroits. Mais elles arrivèrent à un endroit dégagé ou des hommes c'était aventurés il y avait moin d'un semaine. Un endroit pour le feu était encore hérigé, et le sol était sec. Elle s'asit devant le rond de roches et sortit deux pierre à feu qu'elle frotta énergiquement. Un petit feu prit naissance et éclaira un rayon d'à peine un mètre.

Elle s'assura d'un coup d'oeil de la présence de Sariah et lui demanda:

"Vous n'êtes pas blessé? Ne vous inquiètez pas. Dans 30 minutes nous repartirons pour aider votre homme. Vous devez me faire confiance, d'accord?"

Urmos qui avait fait le voyage avec Kalar avait descendu un peu avant lui. Le guerrier voulait surprendre les combattant du mal, tandis que Urmos lui ne voulait que limiter les dégats.

Le petit gnome vit les deux femmes quitter le lieu du combat pour s'enfoncer dans un bosquet. Il les rejoint.

-Est-ce que tous va bien mesdames?

Sariah répondit à Mellidia, observant le feu qu'elle avait allumé:

"Tout... tout va bien..."

Elle avait plus dit ça pour se rassurer que pour répondre à Mellidia. Tout allait bien aller. Tout le monde s'en sortirait, et, surtout, elle pouvait accorder sa confiance à la femme; elle semblait définitivement sincère. Elle dirigea son regard vers le lieu du combat: elle ne pouvait voir, certes, mais elle espérait fort que persone, ni Kalar, ni Hans, n'aie trop de séquelles.

Puis, une voix d'homme la fit se retourner. Un gnome... le marchand qu'elle avait vu à Neutralia! Elle ne serait pas au bout de ses surprises, aujourd'hui. Et tout ça à cause de sa fuite... Timide, elle ne put que dire oui de la tête à la question du gnome.

Méllidia regarda la jeune fille et lui dit, du ton le lpus sincère:

"Je suis loin d'être la personne la plus juste que vous auriez pu rencontrer, c'est vrai. Mais je ne suis pa pour le moin une mauvaise personne. Disons que vous êtes du côté de Hans et moi aussi, c'est une bonne raison pour moi de m'assurer que vous alliez bien."

Elle fronca les sourcils, et dit furieuse:

"Vous avez entendu Kalar?! Il a dit que nous avions tuer des femmes et des enfants! Si vous voulez mon avis, il est dement... N'a t'il pas honte de semer cette discorde!"

Une voix familière parvint aux oreilles de Méllidia. Urmos!

"Comme on se retrouve, cher Urmos!Mais... Que faites vous donc dans les parages?"

Urmos, malgré la situation, afficha son sourire le plus jovial.

-Je suis monté en cheval avec Kalar, celui-ci ne cessait de crier que dame Sariah était en danger! Je n'ai pu que venir avec lui. Mais vous semblez bien vous porter?

Il la regarda pour voir si elle avait des blessures.

Sariah écouta sans broncher Mellidia, qui tentait encore une fois de lui donner confiance. Et elle avait réussi... Elle fut intérieurement soulagée. Peut-être qu'au fond, Hans n'avait pas autant changé. Pour la première fois depuis un bon moment - presque trois ou quatre jours - elle sourit franchement. Mais cette expression disparut bien vite quand la femme aux yeux verts exprima sa colère envers Kalar. Elle baissa la tête, avouant:

"...Il a tendance à juger sans connaître... Cela lui coûtera peut-être la vie un jour."

Cependant, elle ne pouvait le détester, comme elle ne pourrait jamais détester aucun de ses compagnons.

...Comme elle ne pourrait jamais détester Hans, peu importe son clan...

Puis, Urmos se mit à examiner ses blessures. Moins intimidée que tout à l'heure, elle répondit:

"Tout va bien, Urmos. Personne ne m'a attaqué ou blessé gravement..."

Cependant, elle fit une grimace de douleur. Elle avait eu un énorme bleu au dos, séquelle de sa chute à cheval. Elle sembla plutôt embarrassée en remarquant ça.

"...si ce n'était de cette chute..."

Urmos se précipita sur la blessure.

-Montrez-moi cela, je m'y connais en blessure, une fois mon oncle Itith, qu'on surnomme oncle Épinette, je vous conterais bien cette histoire...

Un gnome qui commençait une histoire de jeunesse pouvait très bien parlé des heures. Et Urmos était particulièrement bavard comme gnome.

-Tout cela a commencé quand...

Puis il s'arreta, cela lui coutait, mais il devait s'occuper de la blessure.

-En tout cas, j'ai inventé un beaume qui guérit tout, des os cassés aux insignifiantes égratignures.

Il sortit une fiole avec un liquide brunâtre.

-Laissez-moi vous aider à l'appliquer.

Sariah eut un petit sourire amusé quand le gnome voulut commencer son récit. Elle avait entendu maintes fois parler de ces gnomes et de leurs histoires de famille. Certaines mauvaises langues disaient même qu'ils seraient utiles dans une armée, car ils endormiraient l'équipe adverse...

Peu importe: lorsqu'il lui montra la fiole brunâtre - le beaume qui guérissait tout - elle ne put que dire:

"Je... je vous remercie beaucoup, Urmos."

Elle ne le connaissait pas beaucoup, et lui avait a peine parlé. Mais, à le voir agir, elle savait qu'elle pouvait lui faire confiance. Tout comme elle pouvait faire confiance à Mellidia. Elle était entre de bonnes mains pour le moment, et cela la rassurait...

C'est à ce moment que Par-ravanal arriva, rampant sinistrement dans les ténèbres... Il ne semblait vraiment indifférent au évènements.

-Bien le bonjour Urmos. Je ne savais pas qui vous étiez ici. Avec tout cela nous prendrons bien entendu un peu de retard sur la livraison de vos plantes mais soyez sans crainte... cela sera fait.

Puis se tournant vers Mellidia.

-Bonjour milady.

Puis le regard de la liche se tourna vers Sariah.

-Vous devez être Sariah? Ravi de vous voir. Je me nomme Par-ravanal. Je suis un ami de Hans. Vous n'avez rien à craindre de moi. Jamais je ne m'en prendrais à l'ami d'un ami encore moins à une femme, peut importe ses convictions.Car peut importe son côté, on peut avoir un minimum d'honneur.

En disant cela Par-ravanal s'inclina en souriant. Pas un sourire faux... mais il restait pour le moins sinistre.

-J'ai laissé Hans et l'autre à leurs dispute. Kallar disait qu'il viendrait ici vous chercher je crois? Mais qui est-ce au fait? Voilà deux fois qu'il nous attaque sans raison.

Tandis que la liche parlait de lui, il arriva. Un peu nerveux par ce qu'il venait de se passer il réussit quand même à dire:

-Bonjour Urmos et bonjour Sariah. J'imagine que tu veux une explication?

Il attendit la réponse de Sariah.

Sariah eut un mouvement de recul quand la liche s'adressa à lui. Par-Ravanal ne semblait lui vouloir aucun mal, mais... mais il était un revenant. Un Kharn... Cela suffisait à la prêtresse pour conserver de la méfiance à son égard.

Et plus elle y pensait... plus les gens l'approchaient, lui parlaient, se disant non-hostiles. Elle ignorait si on lui mentait. Certains d'entre eux, comme Urmos et Mellidia, semblaient corrects, et pourtant... Pourtant... Que lui voulait-on, à la fin?!?

Puis, elle vit Hans... Alors, le combat était fini, s'il y en avait eu un. Elle ne put que baisser la tête à sa demande - sans quil ne le sache, c'était la goutte qui avait fait déborder le vase.

"...Des explications..." commença-t-elle.

Puis, plus elle parla, plus son ton haussait, plus il devenait dur. C'était fait; la normalement timide et douce Sariah explosa, et pas qu'un peu:

"C'est tout ce que j'attendais depuis des jours, des explications! Je ne sais pas ce qui t'as pris, mais tu es parti, sans avertir, vers la ville du chaos ou tu es devenu ce que tu n'aurais jamais osé devenir! Puis, j'apprends plus tard que tu t'es battu avec l'un de mes compagnons... de tes anciens compagnons! Je ne veux pas que tu me dises qui à commencé: ça m'est égal! Et après, tu me demandes de te faire confiance, comme si de rien n'était?! Comme si tout était comme avant?! Comme... comme..."

Elle s'effondra, et ses cris se transformèrent en sanglots, puis en pleurs...

"Je ne sais plus qui croire, Hans... Je ne sais plus rien... Plus rien du tout..."

Elle ne pouvait continuer, car les pleurs avaient pris toute la place, tout d'un seul coup... C'en était trop pour la prêtresse.

"Désolée... je... je..."

Elle ignorait pourquoi elle s'excusait: en fait, elle n'arrivait plus à penser. Elle espérait seulement qu'après cela, Hans ne la détesterait pas. Car elle ne le détestait pas: bien au contraire...

Hans écouta son ancienne compagne de jeu se défouler, elle en avait bien le droit avec tout ce qu'il lui avait fait subir.

*Ça ne devait pas etre facile de vivre comme cela...*

Il la prit par la main, pour la rassurer et pour la faire taire. Il s'approcha de son oreille et murmura:

-Je suis désolé...

Après un cours moment il rajouta:

-Est-ce que tu voudrais qu'on aille en parler?

Hans la prit une nouvelle fois pas la main et l'amena à l'eccart.

Il se tourna vers Par-ravanal et dit:

-Je reviens.

Ils s'en allèrent, quelques pas plus loin, et s'assirent sur une branche d'arbres.

-Comment t'expliquer, je ne veut pas que tu me juge...

*Comment lui dire sans la blaisser?*

-... il y a quelques jours, celui où je suis partit, j'ai eu de gros mots de tête, et je fus obliger d'aller m'étendre. Dans mon sommeil, j'ai rêvé à Par-Ravanal qui me demandait de venir le sauver. Il me disait qu'il était en danger et emprisonné dans la ville noir. Jd croyais à cette époque que je sauvais un lumineux, pas un revenant! C,est pour mieux me camoufler dans la ville noir que j'ai peinturé mon armure, ainsi on ne m'a pas reconnu trop vite. Et c'est en délivrant lla liche que je suis... en quelques sortes j'ai...

*Comment lui dire!*

-... que j'ai changé d'opinion, de vision des choses. Tout s'est bouleversé alors! Je ne me rapelle même plus pourquoi j'ai changé d'idée si vite! Tout se que je savais, c'est que le Saint-Gadok me faisait pitié, et que d'une seconde à l'autre j'avais cessé de croire en lui...

Il fit une pause.

*je suis loin d'être clair...*

-Est-ce que tu comprend?

Sariah avait écouté attentivement Hans, sans bouger, sans un mot. Elle n'avait peut-être pas tout compris comme il le fallait. Mais il avait changé. Un peu trop...

Puis, elle fit le saut. Il ne croyait plus en Saint-Gadok?! Mais il était pourtant presque aussi croyant qu'elle, une prêtresse de Saint-Gadok. Puis, tout devint logique dans sa tête; les pièces du casse-tête s'emboîtant, une à une. Ce grimoire... c'était sûrement ça, qui l'avait ensorcelé. C'était de la faute de ce livre, de cette liche... Elle baissa la tête, triste et frustrée de tout ça. Frustrée après cette liche... frustrée d'avoir vu ses retrouvailles heureuses gâchées aussi vite.

"Donc... tout ce à quoi tu croyais... ce à quoi on croyait depuis des années... Tout ce que tu me racontais avant... Ça ne sert plus à rien du tout?!"

Elle allait presque exploser, mais cette fois, elle se retint. Elle réalisa, tristement:

"Oh, et puis, ça ne sert à rien... Tu as changé, le mal est fait. J'ai réagi trop tard... À partir de maintenant, nous ne sommes plus du même clan, Hans. Nous ne le serons peut-être plus jamais..."

Plus jamais... Ces mots retentirent dans sa tête, inlassablement. Plus jamais...

Encore une fois, elle se mit à pleurer, et serra Hans dans ses bras du plus fort qu,elle ne le pouvait. Il partirait, il changerait de plus en plus, deviendrait un être de ténèbres sans aucun espoir de retour. Et elle, elle... Elle serait seule, à nouveau, dans la lumière qu'elle n'oserait pas quitter, même pour lui... Elle le verrait sans jamais plus le revoir... Non, elle ne le reverrait plus, sinon en tant qu'ennemi...

Non... Non! C'était la dure réalité, à laquelle elle devrait faire face malgré elle. Elle ne voulait pas. Elle ne voulait pas le perdre à nouveau, pas encore une fois!

*Saint-Gadok... dois-je vraiment faire ce sacrifice?! Répondez-moi! RÉPONDEZ-MOI!*

Hans tente d'expliquer à nouveau.

-Sariah il faut que tu comprenne..

*Même si moi je ne comprends pas?*

-Je... bien sûr que cela compte... Mais...

*En qui je crois?*

-J'ai eu la révélation divine Sariah, j'ai vu les ténèbres... On dirait que... J'ai oublié le passé, je ne me souviens plus...

*Comment ai-je pu changer si vite?*

Il la serra fort dans ses bras, ses mots étaient inutiles, même lui ne les comprenanit pas. Il ne savait pas pourquoi ce soudain changement de clan, mais c'était fait. Puis il la libéra de son étreinte. Il mit ses mains à son coup et enleva un collier. Il le tendit à Sariah. C'était une dent attaché à une corde.

-Tu te souviens de ce collier. Le loup qui était blessé et que nous avaons receuilli? Je te le donne Sariah... Il est pour toi, pour te montrer que malgré les différence, je pense à toi!

Il pensa quelques secondes et rajouta:

-Et... pour ton imformation, je n'ai pas attaqué Kalar, je n'avais aucune idée de qui se tenait derrière moi, mais il me menaçait. Je me suis défendu. J,ai changé de clan, mais je ne ferai pas de mal à mes anciens compagnons.

Kalar marchait depuis longtemps à la recherche de Sariah et de la femme qui l'avait poignardé. Il avait arpenté mainte butte et il avait finalement localisé un petit feu vers le nord. Et voilà maintenant qu'il voyait ce traitre de Hans parler à Sariah. Il surgit de derrière la butte. Il avait épié toute la conversation et il savait tout.

- Bah et voilà je comprend tout cher Hans, SARIAH CET HOMME EST VICTIME D'UN ÉCHANTEMENT RELIÉ AU LIVRE DE PAR-RAVANAL CET HOMME EST POSSÉDÉ !

Et il sortit son marteau de guerre.

- Non d'un petit gobelin ! Je ne vais vous combattre mais je vais tuer Par-Ravenal et là vous serez libre, libre de revenir un paladin loyau et juste et n'essait pas de m'en empêcher.

Azedhar qui était au loin ne pouvait laisser un pauvre inocent ce faire assasiner par un vieux fou , il se concentra sur ses paroles et soudain des mots sortie et ses main commenca a bruler et jeter de la glace il s'exclame d'une voix forte


Unras zarce iunsu !!!





( 1 point degat tes prit dans un bloc de glace )

Par-ravanal ne se tenait pas loin et avait tout entendu.

-Je ne suis pour rien dans le changement de conviction de Hans...

Puis se tournant vers Kallar

-Si vous vous approchez de moi!! Je suis un puissant nécromancien je vous prévient... Et puis nous sommes trois.

Par-ravanal sembla réfléchir un moment.

*J'ai compris ce qui forca Hans à changer d'alignement...*

Kalar se mit à rire.

- Bon, il me semble que j'avait raison vous êtes tous des lâches sans scrupule.

Il sembla forcer.

- Je suis peut-être pas tout jeune mais je suis certainement plus fort que vous.

Et le bloc de glace vola en éclats.

- De la glace n'est certainement pas le meilleur moyen de m'immobiliser. Alors maintenant on va s'amuser. URMOS VENEY M'AIDER URMOS !

Et il leva son marteau.

Hans se leva d'un bond:

-Personne ne restera vivant si nous continuons. Baissez vos armeset discuttez en hommes!

Il était rouge de colère.

Par-ravanal regarda Kallar avec dédain.

-Si vous vous dites si noble et courageux pouvez-vous me dire pourquoi vous êtes le seul ici à hurler en brandissant un marteau. Vous nous accusez de tuer des enfants et des femmes mais il me semble que vous êtes le seul ici à vouloir tuer. Si vous êtes si intelligent arrêté de crier des menaces et discutons. Enfin...

Urmos apparut avec une fiole qui bouillonait dans une main et une arbalète chargé dans l'autre.

-Maintenant, tous le monde va jeter ses armes, sinon je fait exploser cette forêt! je ne suis pas violent habituellement, mais vous vous entretuez inutilement!

Il lanca un regard noir au mage noire qui lançait un sort .

Il envoya un grand coup de marteau sûr la tête de Par-Ravanal.
(-2 pt de vie)

- Toi la liche tait-toi sinon je finis ce que je viens de commencer.

Et il resta tout de même sur la défensive. Et il se dirigea vers Urmos.

- Ha toi tu me rappel ton vieux papa, tu te bat aussi avec des potions explosives.

Et il leva tout de même son marteau.

- Vous Hans ne me dite pas quoi faire, vous êtes sûrement victime d'un enchantement.